La carte postale et la goutte d’eau


Bons baisers d’Honfleur, d’où je vous écris et vous envoie ces quelques impressions qui colorent ma carte postale :

 

Août a tourné hier sa dernière page. C’est aujourd’hui dimanche, très ensoleillé. Demain, les enfants retournent à l’école. Mais aujourd’hui c’est encore l’été.

 

De l’endroit que j’ai choisi pour vous écrire, isolée et cherchant l’ombre et le calme que j’ai trouvés au fond d’une grande salle de café, aux ambiances de jazz et de lumières tamisées, peu à peu la perspective s’élargit jusqu’aux portes fenêtres grandes ouvertes sur les rues et le port. Je peux voir très loin au dehors jusqu’à la cime des arbres de la colline située de l’autre côté de la ville.

 

Mais entre ces deux points, quelle vie et que de mouvements ! Ici le monde entier y vient, pour quelques jours, et de là où je suis j’entends parler toutes les langues. Venus du grand ouest ou du grand est du monde, ils sont tant de personnages aux corps et aux costumes si différents. Les visages et les regards sont joyeux, les voix aux mille accents résonnent et me réjouissent.

 

Tel un derviche tourneur, le cheval vissé sur le toit du beau manège à deux étages, aura tourné tout l’été sur lui-même. Le manège semble emmener dans son rouage les voiliers qui glissent vers le vieux bassin, ainsi que la grande roue placée de l’autre côté du port, passagers ou pas, elle tourne elle aussi inconditionnellement. Vus d’ici, on dirait que ces trois phénomènes n’en font qu’un… ! Comme un enchaînement de causes et d’effets. Cette hallucination m’enchante.

 

Et puis, tout près il y a la Seine dont l’odyssée se termine et qui n’en finit pas de se jeter à corps perdu dans la mer.

 

Un océan de sensations en ce début d’automne…

 

  • «Et la goutte d’eau dans tout cela ? », pensez-vous.

 

Septembre est là et c’est un nouveau cycle qui commence. L’automne, la saison où l’on fait le tri des récoltes. Ce qu’il faut jeter : nos résistances, nos croyances, la négativité du monde ambiant, nos mauvaises habitudes et ce qu’il faut garder, protéger précieusement.

 

C’est aussi le moment propice à la préparation d’un terrain fertile pour planter les graines de nouvelles attitudes face aux difficultés de l’existence. Celles qui vont nous permettre d’avancer sur le chemin grâce à un état d’esprit positif si déterminant et précieux pour la qualité de notre quotidien.

 

Planter, faire pousser, cultiver, faire jaillir en nous la source, notre véritable potentiel qui ne doit être autre que l’aptitude au bonheur. Un bonheur partagé, ouvert sur les autres et le monde.

 

Pour cela, il nous faut s’entrainer régulièrement avec confiance pour faire grandir nos qualités intérieures.

 

Pratiquer le qi gong et la méditation sont des moyens de retrouver et cultiver ces précieuses richesses. Si ce n’est déjà le cas, c’est donc le bon moment pour vous, de découvrir cette pratique ancestrale de santé de corps et d’esprit, dont l’efficacité réside dans la pratique régulière.

 

Soyez confiants : La goutte d’eau, par sa régularité finit toujours par creuser le roc le plus dur.

 

L’après-midi touche à sa fin, le café et les rues se vident. La rentrée, c’est maintenant. Go !


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